Les deux frères réforment en profondeur les activités du magasin. Ces changements sont tels qu’une nouvelle identité est nécessaire, le magasin et l’atelier fusionnent pour devenir HARPOSPHERE, du nom des éditions historiques.
HARPOSPHERE regroupe donc les deux activités principales et s’installe à quelques pas de la Gare de Lyon et de l’Opéra Bastille (donc particulièrement accessible, par les lignes 1, 5, 8 et 14 du métro, et A et D du RER), sous une des plus belles arcades du viaduc des arts dans un quartier très prisé. HARPOSPHERE intègre ainsi un environnement dédié aux instruments de musique, voisin de Yann Porret, maître luthier-archetier (au 103 avenue Daumesnil), et l’Olifant, spécialiste des cuivres (au 95 avenue Daumesnil).
La nouvelle organisation s’inscrit non seulement dans la continuité avec le Magasin de la Harpe et l’Atelier, mais également dans une volonté de moderniser et repenser la personnalité même de l’entreprise.
L’acoustique de la voûte étant particulièrement favorable à la harpe, l’architecture de l’espace est conçue principalement selon l’emplacement d’une scène, elle-même disposée en fonction de ses meilleures propriétés sonores. HARPOSPHERE peut ainsi proposer des concerts de qualité sur une scène adaptée, sur laquelle peuvent se produire autant de grands solistes internationaux que de jeunes harpistes des classes de conservatoires, comme aimait déjà l’organiser le Magasin de la Harpe des premières années. De même, des conférences et des master-class de grandes figures internationales de la harpe y sont également programmées, toujours dans l’objectif de participer au rayonnement de la harpe.
C’est aussi pour retrouver l’esprit des premières années du Magasin de la Harpe qu’une école est fondée au sein même des locaux d’HARPOSPHERE. Un studio de travail de 18m² est réalisé pour que les harpistes puissent y travailler, répéter en musique de chambre, ou prendre un cours avec le professeur de son choix.
Démarre aussi pour les éditions HARPOSPHERE une nouvelle orientation plus ambitieuse, dont la direction artistique est confiée au harpiste Sylvain Blassel.
Enfin, une bibliothèque conséquente regroupant différents fonds historiques est mise à disposition des harpistes, qui peuvent ainsi consulter sur place enregistrements, livres, périodiques, et partitions historiques pour harpe, sur lesquelles ont parfois été ajoutés doigtés, pédales, et toutes autres sortes d’annotations.
Voilà comment HARPOSPHERE, en élargissant les activités et les services de l’ancien Magasin de La Harpe, continuera toujours à faire tout son possible pour rendre la harpe accessible au plus grand nombre, pour se rendre utile à tous les harpistes et amoureux de la harpe, et pour que tous les musiciens s’accordent sur le fait que le monde de la harpe est définitivement le meilleur des mondes possibles.